Compte rendu de l’AG du 11 mars 20020 et conférence débat sur Emile Glay
Comme prévu, et avant le confinement en raison de la pandémie, l’AG annuelle de l’Himase s’est tenue le 11 mars 2020 à la Bourse centrale du Travail de Paris (3, rue du Château-d’Eau)
Le président fondateur de l’association, Jacques Girault, a présidé la séance pour la dernière fois, avant de transmettre sa responsabilité à Paul Boulland.
Il a rappelé dans quelles circonstances et avec quels concours, il avait été possible de constituer l’Himase.
Le rapport d’activité a été présenté par Guy Putfin, également pour la dernière fois, avant de passer le témoin à Benoît Kermoal.
Le rapport financier a é été présenté par Louis Weber, qui lui aussi passe le témoin à Gérard Réquigny.
Les rapports ont été adoptés à l’unanimité.
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Le nouveau bureau a été constitué :
Jacques Girault, président d’honneur
Claude Pennetier, vice président
Jean-Luc Villeneuve, vice président
Alain Dalançon, vice président
Benoît Kermoal, secrétaire général
Autres membres :
Paul Devin, Marc Geniez, Loïc Le Bars, Gérard Montant,Guy Putfin,Louis Weber.
Après un repas fraternel, Loïc Le Bars a présenté la biographie d’Emile Glay très riche d’enseignements sur la création du syndicalisme enseignant dans l’enseignement primaire.
Emile Glay : une personnalité controversée
André Delmas (secrétaire général du SNI, 1932-1940) : « Par cette vie si remplie, toute consacrée à la défense des maîtres et de l’école, il a hautement contribué à grandir la fonction d’instituteur laïque. Tandis que les pouvoirs publics – et même nos adversaires irréductibles – prenaient conscience, à sa mesure, de la valeur et dec la puissance des instituteurs primaires, ses camarades, en suivant l’action d’Emile Glay, se dépouillaient peu à peu de cet effacement, de cette réserve timide, de cette humilité même qui pouvaient s’expliquer chez l’instituteur d’autrefois, carillonneur et organiste de village, mais qui n’étaient pas compatibles avec le rôle et la dignité de l’instituteur d’aujourd’hui, libre citoyen d’une véritable démocratie. »
Maurice Dommanget (militant de la Fédération unitaire de l’enseignement) : « Glay a des travers personnels et une méthode syndicale qui sont en tous points préjudiciables au mouvement corporatif du corps enseignant.
D’abord, il a trop tendance à s’identifier avec l’organisation qu’il représente. Nous savons bien que malheureusement le SN et Glay c’est la même chose.
Ensuite il fait trop étalage de ses relations personnelles… Il a tort de penser nous éblouir en disant “mon ami Delbos”, “mon ami Painlevé”.
On ne peut se fier à sa parole. »
Guy GROUX, directeur de recherches honoraire au CEVIPOF, est intervenu pour élargir l’analyse. Un intéressant débat a suivi avec la salle.
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