Le président fondateur, Jacques Girault, précise que la déclaration de l’association a été publiée au JO des associations du 1° janvier 2005. Il donne lecture des objectifs de l’association tels qu’ils figurent dans les statuts. Il explique que pour pouvoir être lancée, l’association, spécialisée dans l’histoire des militants de l’éducation devait recueillir le soutien et l’accord des deux principales fédérations de l’éducation. C’est dans ces conditions que l’association a été créée avec un bureau provisoire de 3 personnes. L’association a pour vocation d’être ouverte le plus largement possible à toutes les structures (syndicales, associatives) et aux chercheurs qui
travaillent sur l’histoire des militants de l’éducation, en vue notamment de la rédaction des notices pour le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier (Le Maitron).
On peut noter par ailleurs que le ministère de l’éducation nationale n’a pas mis en place de comité d’histoire.
Le président fait part des réactions qu’il a reçues : la direction de la recherche du ministère, la FAEN, le représentant des cahiers pédagogiques. Le SGEN a fait part de son intérêt, notamment avec la publication du CD ROM des militants du SGEN. Les courants de pensée de la FSU, en tant que tels, sont également intéressés. Les syndicats ont été contactés, et ils peuvent adhérer, en plus de leur fédération et de leurs centres de recherches.
Après présentation des participants, et de leurs institutions, un débat général s’instaure sur l’intérêt d’une telle association qui doit permettre de regrouper et de coordonner les travaux sur les militants associatifs et syndicaux de l’éducation.
Il ne s’agit pas de remplacer ce qui existe et est réalisé par les uns et les autres.
La nécessité d’une liaison avec les associations régionales du Maitron est soulignée, et il est précisé que les membres des associations régionales du Maitron pourront bien évidemment participer aux travaux de l’HIMASE.
Le débat porte ensuite sur les sources de cette histoire des militants de l’éducation. La constitution d’archives, leur sauvegarde et leur mise à disposition apparaît comme un aspect fondamental pour servir le projet. La question de la numérisation des sources et documents élaborés se pose dès maintenant.
Il conviendrait de se donner les moyens d’avoir une vision globale de ce qui existe dans les différents centres concernant les militants de l’éducation.
Pour ce faire, il est décidé de commencer par réaliser, à partir de ce que chaque centre ou organisme détient comme sources et comme travaux déjà réalisés, un inventaire général de ce qui est disponible (archives des organisations et archives de militants, travaux, interview, témoignages, récits autobiographiques, publiés ou non ...)
Ce premier travail pourra être présenté aux autorités et organismes administratifs pour étayer des demandes de moyens, et aussi pour alerter les autorités sur l’intérêt des archives concernant les personnels pour écrire l’histoire des militants.
L’assemblée générale fixe le montant des cotisations à l’HIMASE :
– institutions 30 euros
– individuels 15euros
– soutien 100 euros
L’assemblée générale constituante élit un bureau jusqu’à la prochaine assemblée générale :
Président : Jacques Girault, professeur à Paris 13
Vice président : Claude Pennetier chargé de recherches au CNRS, directeur du Maitron
Trésorier : Louis Weber, président de l’institut de la FSU
Secrétaire : Guy Putfin, responsable du département Archives et Histoire du Centre Henri Aigueperse de l’UNSA éducation
membres du Bureau :
Michèle Barracat, FERC-CGT,
Alain Dalançon, président de l’IRHSES,
Robert André, secrétaire général du Centre Henri Aigueperse,
Laurent Frajerman, docteur en histoire, professeur,
Julien Veyret, doctorant en histoire.
Le bureau (élargi à ceux qui le souhaitent) se réunira le jeudi 24 mars à 18 heures au CHS.
La direction de la recherche du ministère de l’éducation ayant manifesté son intérêt pour l’association, une rencontre sera demandée pour présenter notre projet .